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Rêve Lucide, ses secrets et son pouvoir inimaginable – Épisode 41


Pourquoi rêvons-nous ?

La vérité, c’est qu’il y a beaucoup d’hypothèses sur le pourquoi nous rêvons, mais en réalité, nous ne savons pas avec certitude, et la question est toujours ouverte. Certaines hypothèses sont plus acceptées que d’autres, mais elles restent des hypothèses qui n’ont pas une confirmation absolue.

Le problème, c’est que la majorité de ces hypothèses ont une approche 100% matérialiste. Ils partent du principe qu’au commencement, il y avait la matière, puis la matière engendra la conscience. Ils partent donc du principe que le rêve existe parce que le cerveau le crée. Cette approche ignore la nature complexe de la structure de notre être. D’une certaine manière, c’est comme si quelqu’un disait que la musique vient de la radio, du CD, ou du lecteur MP3… Ah oui ? Et qui met cette musique dans les appareils en question ? Le chemin de création est long, et les supports de stockage et de diffusion sont les dernières étapes de la connexion entre créateur et auditeur. D’abord, il y a l’inspiration (une idée apparaît de nulle part dans l’esprit du créateur), puis la création (composition, arrangement…), puis la production (enregistrement, mix, master). Une fois ce processus créatif terminé, on peut passer au stockage (mp3, CD, Vinyl…), puis la diffusion (PC, chaine HiFi, radio…). Ce serait clairement une grosse erreur que de croire que la musique est diffusée parce que le lecteur MP3 l’a créé, non ?

Il existe un autre manière de voir les rêves, qui part du principe qu’au commencement, il y avait la conscience, puis la conscience engendra la matière. Dans ce cas précis, le rêve devient une exploration consciente de notre subconscient.

Cela accorderait plus de poids dans une des hypothèses scientifiques qui semble la plus solide.

Des chercheurs de l’UNIGE et des HUG montrent comment la peur que l’on ressent dans un rêve nous prépare à affronter des situations angoissantes une fois éveillé.[…]
Ces résultats démontrent le lien très fort entre les émotions ressenties endormi et éveillé et confortent une théorie neuroscientifique sur le rêve, selon laquelle, pendant les rêves, nous simulons des situations effrayantes qui nous préparent à y réagir une fois éveillés. «Les rêves peuvent être considérés comme un véritable entrainement de nos futures réactions et peuvent potentiellement nous préparer à affronter les dangers», appuie Lampros Perogamvros.

Le Rêve Lucide

Il semblerait donc que le rêve soit un processus subconscient, qui a une fonction bien précise, qu’on pourrait décrire comme une sorte de programmation de notre subconscient. Cette idée satisfait les questions des deux points de vue précédents (d’abord matière puis conscience, d’abord conscience puis matière) et de la communauté scientifique également. Cela dit, la respiration est un processus inconscient à la base, mais si on le décide, on peut intervenir consciemment. On peut intervenir consciemment dans plus ou moins tous les processus subconscients. Certains arrivent même à ralentir leur rythme cardiaque, ou carrément, le système immunitaire.

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De cette même façon, nous pouvons aussi intervenir consciemment dans le processus inconscient des rêves. Cela se manifeste par ce qu’on appelle aujourd’hui, les “rêves lucides”. C’est un phénomène qui devrait être beaucoup plus connu, car sa puissance est extraordinaire. On peut avoir des rêves lucides “accidentellement”, ou on peut, avec un peu d’entrainement, les provoquer. C’est le sujet du livre S’éveiller en rêvant – Introduction au rêve lucide de Stephen LaBerge :

Ce qui devrait attirer notre attention dans cette description, c’est le fait que selon Stephen LaBerge, le rêve lucide peut améliorer notre perception de la réalité. Mais comment une telle chose est possible ? On revient sur cette question après avoir parlé des 5 principes qui nous permettent d’avoir l’expérience du rêve lucide.

Les 5 Phases pour un rêve lucide

Je vous décris ces 5 phases en me basant sur les expériences d’un médecin, qui a décidé de tester les rêves lucides. Son expérience a changé profondément sa vie, alors qu’au départ, il était plutôt méfiant. Voici la vidéo pour ceux qui veulent la regarder :

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Phase 1 : Journal des rêves

C’est important de se souvenir de ses rêves, sauf que nous les oublions presque toujours, car le processus est subconscient, et la partie de la mémoire à laquelle nous avons accès n’enregistre pas, ou supprime rapidement nos rêves. Parfois, on se réveille en ayant un souvenir clair du rêve et dans les 10 minutes qui suivent, on oublie tout.

Afin de changer cela, il est important de noter ses rêves sur un bloc-notes ou un enregistreur vocal. Le simple processus de les noter renforce la mémoire liée aux rêves, et se renforce. Cela apporte une connexion avec le subconscient, car comme on a dit juste avant, “le rêve est un voyage de la conscience dans le subconscient”.

Phase 2 : Tester la réalité

Une autre habitude à ajouter, c’est de faire des tests de réalité régulièrement, afin que ça devienne un processus subconscient. Ce processus se répétera subconsciemment dans le rêve, et souvent, ça vous permettra de prendre conscience si vous êtes en train de rêver ou non.

C’était l’exemple qu’on a vu dans le film “Inception” qui explore le monde des rêves.

Un exemple qui est souvent utilisé, c’est de boucher son nez et d’essayer de respirer. Il semblerait que dans un rêve, on peut respirer si on se bouche le nez.

Phase 3 : Rêve lucide mnémotechnique

Cette phase semble être la plus efficace selon les témoignages. Après avoir noté un rêve (Phase 1) et on essaye de se rendormir en visualisant le rêve qu’on vient d’avoir, tout en se disant “je vais me rappeler que je rêve quand je m’endormirai”.

Il est important de noter que vous devez penser régulièrement aux rêves lucides, le principe, votre envie d’expérimenté un… Concrètement, vous devez envoyer le message à votre subconscient que l’expérience du rêve lucide est importante pour vous. Sans cela, les chances de vivre un rêve lucide se voient réduites à presque 0.

Phase 4 : Réveil et retour au lit

Technique qui consiste à programmer une alarme afin d’interrompre le sommeil paradoxal pour s’aider à se rendormir consciemment. Concrètement, il s’agit de provoquer consciemment le contexte nécessaire pour la Phase 3.

Le lobe frontal du cerveau humain intervient essentiellement dans la planification, la prise de décisions/le raisonnement, le langage et le mouvement volontaire. Le fait de mettre une alarme et de se réveiller (suffisamment longtemps) pendant le sommeil paradoxal, permet au lobe frontal de s’activer. S’il est activé, vous vous rendormez, et que quelque chose d’illogique (téléportation, voler…) se produit dans votre rêve, le lobe frontal permettra de s’en rendre compte immédiatement.

Phase 5 : Rêve lucide induit par le réveil

Cette technique consiste à se rendormir après s’être réveillé et à essayer de simuler une hallucination hypnagogique pendant que l’on s’endort. Cette technique n’est pas accessible à tout le monde, mais ceux qui parviennent à ce niveau, ont des vies très différentes de la “norme”.

Extrait avec explications sur la 5ème méthode, et un rêve lucide qui a changé sa vie…

Hallucination Hypnagogique : L’état hypnagogique est un état de conscience particulier, intermédiaire entre celui de la veille et celui du sommeil qui a lieu durant la première phase du sommeil : l’endormissement.

Les effets mystiques du rêve lucide

Au début du live, on a parlé du commentaire concernant le livre de Stephen LaBerge qui disait que les rêves lucides améliorent notre perception de la réalité. Mais qu’est-ce que cela veut dire ?

En effet, plus on expérimente les rêves lucides, plus nous prenons conscience de la nature de notre être invisible, le “Je Suis” qui est multidimensionnel, car il peut quitter la réalité pour aller dans le rêve, et revenir. Plus on passe du temps à comprendre nos rêves, plus on prend conscience de la complexité de notre être parce que chaque rêve est un peu comme une autre vie… Comme si on était quelqu’un d’autre, avec une perception différente, des peurs différentes, des “factures” différentes… Et dans les rêves, le passé disparait temporairement, ou il se manifeste sous d’autres formes… Plus on se focalise dans cet aspect de l’existence, plus on se rend compte de notre véritable nature…

Les leçons du rêve

Avec le temps, on finit par prendre conscience du rapport qu’il y a entre le “Je Suis”, la conscience et le subconscient. Dans la réalité, on sépare l’observation de l’observateur :

Alors que dans le rêve, les choses sont un peu différentes. Au moment où nous vivons le rêve, la séparation entre observateur et observation est là aussi, mais…

Quand on réalise que nous sommes en train de rêver, nous prenons conscience que l’observateur et l’observation sont une seule entité, qui se sépare dans la partie consciente et subconsciente du “Je Suis”. Avec le temps et beaucoup de lâcher prise, nous finissons par réaliser que les mécanismes des rêves et ceux de la réalité sont identiques. La seule différence c’est que la réalité universelle est le rêve de quelqu’un que certains appellent “Dieu”, “Univers”, “Créateur”… et d’autres préfèrent un mot qui crée un lien plus fort et appellent le rêveur de cette réalité “Papa”.

La connaissance sacrée des anciens

Extraits du livre : “L’enseignement Des Esséniens – Depuis Enoch Jusqu’aux Manuscrits De La Mer Morte” d’Edmond Bordeaux Szekely

Les esséniens étaient parfaitement conscients que l’esprit subconscient de l’homme est comme une plaque sensibilisée qui enregistre tout ce que l’individu voit ou entend, et qu’il est par conséquent nécessaire de faire barrage à toutes les pensées inférieures, comme la crainte, l’inquiétude, l’insécurité, la haine, l’ignorance, l’égotisme et l’intolérance, pour les empêcher de passer la porte de l’esprit subconscient.

La loi naturelle selon laquelle deux choses ne peuvent pas occuper le même espace dans le même temps leur était connue, et ils savaient qu’une personne ne peut pas penser à deux choses simultanément. Par conséquent, si l’esprit est rempli de pensées positives et harmonieuses, les pensées négatives et discordantes ne peuvent pas s’y glisser. Des pensées positives et harmonieuses doivent être introduites dans le subconscient pour se substituer aux pensées inférieures, tout comme les cellules du corps doivent constamment être remplacées par la nourriture, par l’air et par l’eau, quand les vieilles cellules se décomposent.

Le subconscient peut être régénéré par un régime de pensées et de sentiments justes et harmonieux administré tout au long de la journée, mais c’est particulièrement aux moments de semi-conscience que la réceptivité de ce subconscient est à son plus haut niveau.

Les psychologues modernes ont redécouvert des phénomènes que les Esséniens connaissaient déjà, et qui découlaient de leur pratique d’introduire une ou plusieurs pensées dans le subconscient. On sait que lorsqu’une personne est pleinement consciente, son subconscient n’admet pas aisément une suggestion parfois opportune. Et quand il est dans un état de subconscience, il ne peut pas, naturellement, influencer son subconscient de manière consciente. Mais il y a des moments où la conscience est seulement à demi immergée dans le subconscient, et ces moments sont précisément ceux qui précèdent la plongée dans le sommeil, ou juste après le réveil, ou encore, certains états de rêverie tels que ceux que provoquent parfois une belle musique ou une poésie. C’est dans de tels moments que l’esprit subconscient est le plus réceptif à ce qui lui est donné.

Les expériences traumatiques de l’enfance sont celles qui sont ressenties avec la plus grande intensité et elles sont celles qui marquent le plus l’esprit inconscient, parce qu’elles ne sont jamais remplacées par des impressions et des expériences nouvelles et plus constructives. Le subconscient est, selon la définition classique, la somme des expériences vécues par un individu depuis sa naissance jusqu’au moment présent. Chaque nouvelle expérience dynamique modifie le subconscient, et il peut être consciemment changé si l’impression qu’on cause sur lui est suffisamment intense. Plus l’impression est intense, plus durable sera son effet sur le subconscient.

Les Esséniens connaissaient encore bien d’autres faits qui leur permettaient de faire accepter par l’esprit subconscient telle ou telle pensée, et tel ou tel sentiment. Et notamment, le fait que si l’esprit conscient n’accepte pas telle ou telle pensée comme réelle et possible, le subconscient la rejettera également. Ils connaissaient aussi la nécessité de projeter la pensée sur le subconscient sans effort, spontanément. S’il y a effort, cela amène l’esprit à la conscience, et l’état de subconscience est perdu. Agir spontanément et sans effort exige la relaxation complète de l’esprit et du corps. Cela faisait partie des pratiques esséniennes.

L’approche pratique des anciens

Les Esséniens commençaient leur routine de relaxation en libérant les tensions ou les contractions des muscles les uns après les autres, dans les diverses parties du corps. Puis, ils passaient par une étape de respiration contenue. Cela visait à diminuer le flux de l’oxygène dans les poumons et à réduire ainsi les activités des terminaisons nerveuses et d’autres parties de l’organisme, l’activité et la relaxation ne peuvent pas, en effet, se produire simultanément.

La troisième étape était d’éviter toute pensée. Pour l’homme d’aujourd’hui, ce n’est généralement pas tâche facile. Une façon d’y parvenir est d’imaginer, dans l’obscurité totale et dans le silence total, la noirceur d’un tissu de velours noir, et de s’efforcer de ne penser à rien d’autre. C’est à travers ces trois étapes que les Esséniens réussissaient à provoquer une espèce d’état de semi-conscience dans lequel une nouvelle pensée ou un nouveau sentiment pouvait aisément être introduit dans le subconscient.

La pensée introduite de cette façon doit être assez rythmique pour maintenir l’état de relaxation et de semi-conscience. Et elle doit avoir la puissance suffisante pour pénétrer dans le subconscient et être complètement acceptée comme une réalité. Ces conditions préalables à l’introduction consciente des pensées et des sentiments dans l’esprit subconscient étaient parfaitement réunies dans les Communions esséniennes.

Chaque individu décidait de manière entièrement souveraine ce qu’il ajoutait au contenu de son esprit subconscient, et le type de cellules qu’il construisait en son intérieur. Il avait le choix entre dévier de la loi et devenir esclave de son subconscient, et participer activement à sa régénération. La connaissance que les Esséniens avaient de l’esprit conscient était aussi profonde que leur compréhension du subconscient.

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