…les cieux et la terre. – Genèse 1
La Terre
Le mot « terre » ne se réfère pas seulement à notre planète et « cieux » ne renvoie pas au ciel (celui qui accueille les oiseaux et les avions). Comme nous le savons depuis les travaux astronomiques des Égyptiens, des Babyloniens, des Perses et des Sumériens, des anciens Esséniens en général, et de Moïse en particulier, qui possédait à fond les connaissances astronomiques accumulées par ces traditions (initié en Egypte), la terre n’est pas la seule planète dans l’univers. Tous ces astronomes savaient qu’il y avait d’autres planètes dans notre système solaire, et d’innombrables systèmes solaires dans notre galaxie, et un nombre infini de galaxies géantes dans l’univers infini.
Il est évident que la création continuelle de la Loi ne se limite pas à notre terre, qui est juste une petite particule de l’univers. Lorsqu’on utilise l’expression « terre », on parle de la somme totale des planètes existant dans l’espace cosmique.
De façon cohérente, la notion d’océan cosmique de vie désigne la totalité des choses vivantes sur toutes les planètes habitées de l’espace cosmique. Le terme précis qu’on utilise devrait être la « matière vivante » qui s’explique par une conception ancienne de la vie et de la matière. Les textes des anciens (esséniens ou autres) ne font pas une distinction essentielle entre la matière organique vivante et la matière inorganique. Toutes les matières inorganiques renferment en elle-même la potentialité de la vie ; c’est l’apparition des préconditions de la vie qui fait se transformer la matière inorganique en une matière organique vivante.
Comme il est entendu que la potentialité est amenée à devenir réalité, les anciens amalgamaient les deux expressions : « matière » et « vie » en un seul terme : « matière vivante ». Par le mot « terre » employé dans le texte exotérique, Moïse (initié en Egypte, élevé dans les traditions Abrahamiques) entendaient la somme totale de toutes les planètes et de toutes les formes de vie présentes sur ces planètes.
Le Livre essénien de la Création utilise l’expression « océan cosmique de vie » pour désigner cette totalité.
Les Cieux
Intéressons-nous maintenant au mot de « cieux ». Par cette expression, l’auteur ne voulait pas désigner le ciel et le firmament qui entoure notre planète. Tout comme la somme totale de toutes les planètes et de toutes les formes de vie présentes sur ces planètes s’appelle « océan cosmique de vie », il existe un autre océan cosmique, qu’on appelle « océan cosmique de pensée ». Les pensées et les courants de pensée créés par toutes les races dominantes de toutes les planètes forment un océan cosmique immatériel, ce que j’appelle souvent « le monde invisible » lors de nos lives. Ce monde est invisible pour nos yeux, mais pas pour notre conscience.
Notre conscience n’est pas matérielle, nos pensées ne sont pas matérielles non plus. Tout comme la matière vivante est une fonction cosmique qui ne se limite pas à notre planète, la pensée est aussi une fonction cosmique qui ne se limite pas à notre planète, ni à l’homme qui vit sur elle. Les courants de pensées que la Loi crée continuellement, dans l’esprit de tous les individus présents sur toutes les planètes habitées, forment un puissant océan cosmique de pensée, non matériel et non limité dans le temps et dans l’espace. Cet océan cosmique propage une forme d’énergie cosmique qui se déplace plus vite que la lumière, le son, l’électricité ou le magnétisme : il s’agit de l’énergie la plus puissante de l’univers.
Il y a une interaction omniprésente et omnipotente entre l’océan cosmique de pensée et tous les êtres pensants présents sur toutes les planètes. Cet océan de pensée est constamment nourri et enrichi par toutes les consciences, par tous les êtres pensants présents sur toutes les planètes, et en retour cet océan de pensée nourrit et enrichit les consciences de tous les êtres pensants, conformément à la Loi omniprésente, omnipotente et omnisciente.
Il y a une solidarité universelle entre toutes les formes de vie présentes sur toutes les planètes de l’univers et entre tous les êtres pensants présents sur toutes les planètes. « L’océan cosmique de vie » et « l’océan cosmique de pensée » constituent une unité dynamique au regard de la Loi, et nous faisons partie de cette unité.
Avec ces deux premiers épisodes, on peut interpréter le premier verset de la Bible de la manière suivante :