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Le Bien et le mal selon les anciennes traditions

Inspiration Biblique

Ce n’est plus trop un secret que quand Moïse écrivait Genèse, il s’inspirait de connaissances et de traditions qu’il a pu apprendre en Égypte pendant plusieurs décennies. C’est la raison pour laquelle beaucoup trouvent des similitudes entre les récits bibliques et d’autres récits anciens.

Pour donner un exemple, de nombreuses cultures anciennes ont des histoires de grands déluges où la continuité de la race humaine est assurée par un héros juste. L’histoire biblique raconte la frustration et la colère de Dieu face à une humanité destructrice et incontrôlable. Dieu décide alors de détruire toute vie sur la terre. Un homme bon, Noé, est informé de cette décision et reçoit l’ordre de construire et d’approvisionner un grand bateau, l’arche de Noé. Dieu lui demande d’emmener sa femme, ses fils et ses belles-filles, ainsi qu’un nombre précis d’animaux, afin de relancer la vie par la suite. La terre est alors détruite et repeuplée par les descendants de Noé.

Les tablettes cunéiformes sumériennes et babyloniennes existantes racontent une histoire similaire. Les dieux sont frustrés et furieux du bruit incessant des humains. Le nom de l’homologue de Noé dans la légende sumérienne est Ziusudra (vers 2300 av. J.-C.). Dans une version ultérieure en vieux babylonien, vers 1646 avant notre ère, il s’appelle Atrahasis. Vers le milieu de l’Ancien Empire babylonien, il est intégré, avec le récit du déluge, dans l’Épopée de Gilgamesh sous le nom d’Utnapishtim (ou Pir-Napishtim). Tous ces textes sont antérieurs aux textes sacrés hébraïques, qui deviendront plus tard la Bible hébraïque.

Ce n’est ici qu’un exemple, mais globalement, les 5 premières livres de la Bible qui sont attribués à Moïse, sont un résumé d’anciennes cultures et traditions, filtrées, analysées et enrichies par la sagesse parfaite d’un des hommes les plus importants de l’histoire de l’humanité.

Cette intro est nécessaire pour comprendre que les notions de bien et de mal que Moïse transmet dans ses écritures, sont aussi un résumé d’anciennes cultures et traditions. C’est la façon que nos ancêtres répondaient à une des questions les plus importantes de l’humanité, qu’est-ce qui est bien, ou “le bien”, et qu’est-ce qui est mal, ou “le mal”. De ce fait, ce n’est pas absurde de dire qu’en étudiant les réponses de la Genèse sur cette question, nous étudions un résumé des anciennes traditions.

Un détour Vital !

Avant de poursuivre, nous devons clarifier ce que les anciens sages entendaient par “Dieu”, un mot qui a perdu son sens originel depuis des millénaires…

Et l’homme créa dieu

Le premier chapitre de la Genèse nous dit que Dieu a créé l’homme à sa propre image, mais l’histoire, à travers les âges, nous révèle le processus contraire, c’est-à-dire que l’homme crée continuellement des dieux. Divers peuples, à des époques diverses, ont fabriqué des idoles de formes multiples, dont ils ont fait leurs dieux. Parfois, ils divinisaient une roche, ou une plante, un animal, un arbre — parfois c’était la terre elle-même. À travers les âges, l’homme est tombé dans le travers commun d’identifier Dieu avec une manifestation de la réalité, ou de donner à Dieu une forme concrète, limitant ce faisant la divinité à une chose concrète, naturelle ou artificielle.

Plus tard, l’homme a créé Dieu à sa propre image et l’a représenté comme un vieillard en majesté, avec une longue barbe, vivant dans les nuages, pensant comme l’homme pense, s’irritant comme l’homme s’irrite, punissant et récompensant les hommes en fonction de ses humeurs changeantes. On pensait alors que Dieu n’était guère plus qu’un homme agrandi, possédant un pouvoir supérieur et une connaissance supérieure.

Avec le développement de la philosophie et de l’histoire de la pensée, les différentes écoles métaphysiques ont créé différents dieux accordés à leur propre raisonnement, leur propre logique et leur propre imagination. Certains systèmes métaphysiques considèrent que Dieu est pouvoir, tandis que d’autres assurent qu’il est amour, ou sagesse, ou vérité. De grands philosophes ont dit que Dieu est la nature, ou l’univers lui-même. D’autres ont soutenu que Dieu est la raison.

Tous ces systèmes philosophiques et métaphysiques commettent l’erreur d’identifier Dieu avec une manifestation abstraite et immatérielle. Ils limitent Dieu tout autant que l’idolâtrie primitive avec ses formes concrètes et matérielles. L’interprétation de Dieu donnée par les anciens sages, ne se réduit pas à une manifestation matérielle ou immatérielle. Dans d’anciens textes esséniens (anciens textes sauvegardés au Vatican + manuscrits de la mer morte), Dieu est toujours mentionné en relation avec le mot « Loi ».

Ce documentaire donne l’origine des textes à certains “Fils de Lumière”, mais évite soigneusement de faire le lien entre “Fils de Lumière” et “Esséniens” qui sont la même chose.

“Loi”, un mot très spécial

Au cours de l’histoire, ce mot a revêtu plusieurs significations. Aujourd’hui, il possède malheureusement une connotation assez différente de celle qui était la sienne il y a quelques milliers d’années. Avant tout, il signifie pour nous une règle, ou une régulation édictée par des hommes, l’édit d’un roi, d’un dictateur, d’un parlement. Dans cette acception, les lois varient usuellement selon les époques et selon les pays. Il y a aussi les lois scientifiques qui s’appliquent à la nature et à l’univers matériel : celles-ci aussi varient selon
les époques et les progrès accomplis par l’humanité.

Les lois scientifiques d’ il y a cent ans ne font plus loi aujourd’hui, et les lois scientifiques d’aujourd’hui auront disparu d’ici un siècle. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela ne signifie pas que les lois de l’univers et de la vie ne sont pas les mêmes aujourd’hui qu’elles étaient il y a cent ans ou il y a mille ans, ou qu’elles seront dans quelques milliers d’années. Ces lois ont la même validité dans le passé, le présent et le futur Cela signifie seulement que notre conception de ces lois change constamment, à mesure que notre connaissance progresse et devient de plus en plus globale.

L’histoire de la pensée humaine, l’histoire de la philosophie et l’histoire des sciences ne consistent qu’en une longue série de lois hypothétiques établies par l’homme à partir des aspects en constante évolution d’une même réalité.

Dieu = Loi

Pour les grands penseurs de tous les temps, la Loi est en tout, et au cœur de tout. Il y a une Loi en fonction de laquelle une pierre tombe, des montagnes ou des mers se forment, le soleil et la lune se déplacent. C’est conformément à une Loi que la terre tourne, que des systèmes solaires apparaissent et disparaissent, que des atomes et des molécules sont en mouvement. Toutes les manifestations de la vie apparaissent, se transforment et disparaissent conformément à la Loi, et c’est aussi ce qui explique que des idées, des notions, des sensations, des intuitions et des procédures logiques s’enchaînent sans fin dans notre conscience. Tout ce qui existe, de manière concrète ou abstraite, matérielle ou immatérielle, suit la Loi. C’est cette Loi, présente au cœur de toutes les manifestations dans l’espace et dans le temps, et qui gouverne toute chose, que les anciens sages ont symbolisée dans leur texte ancien.

Plus tard, cette Loi a été identifiée à quelque chose de limité, de partiel et d’imaginaire, mais dans sa conception originelle, la Loi était au-dessus de toute limitation ; elle était dépourvue de forme, comme une équation mathématique est dépourvue de forme. Elle est omniprésente, elle est aussi omnipotente, puisque tout ce qui se produit dans l’univers est gouverné par la Loi, et prend place conformément à la Loi. Plus encore, elle est omnisciente, puisqu’elle contient en elle la totalité des lois qui gouvernent toutes les choses et la totalité de la connaissance de l’univers tout entier, global et illimité.

En un mot, la Loi contient toutes les qualités et tous les attributs donnés à Dieu à tous les âges par toutes les religions et par tous les systèmes philosophiques et scientifiques. On pourrait objecter que dans cette interprétation, Dieu, la Loi éternelle et universelle, serait impersonnel, détaché, lointain. Cette conception ne s’accorde pas à l’image populaire d’un Père céleste qui est proche de nous, qui nous protège et nous aide dans la détresse, et qui manifeste un intérêt personnel au cours de nos vies. Mais une telle objection se fonde sur une conception erronée et sur une incapacité à apprécier la Loi dans toute son ampleur.

Le Père Céleste

La Loi est notre maître ; elle nous enseigne tout ce que nous pouvons et devons savoir. Elle nous montre chaque jour toutes les vérités sur lesquelles nos vies se fondent. En étant notre maître, la Loi est aussi notre protecteur. Elle nous guide sûrement à travers tous les problèmes, tous les obstacles, toutes les difficultés, et nous montre toujours la voie à suivre et la solution. Pensez aux plantes, aux arbres et aux animaux qui connaissent la Loi, et qui savent parfaitement quoi faire, et quand le faire, sans qu’ils aient eu besoin de chercher des diplômes ou des formations. Leur école, c’est la vie, et la Loi, c’est leur chemin.

En ce qui nous concerne, la Loi manifeste son intérêt pour nos vies et nos activités, puisqu’elle nous récompense chaque fois que nous agissons et que nous vivons conformément à elle. La Loi nous récompense mieux qu’un père, parce que la Loi ne commet pas d’erreur. Elle est notre meilleur maître, notre meilleur guide, notre meilleur protecteur. Quand nous dévions de la Loi, nous sommes punis, comme par un père, mais en vérité la punition ne vient pas de la Loi, mais de nous-mêmes.

Nous nous punissons nous-mêmes quand nous dévions de la Loi, parce que la Loi est bonne ; elle n’est pas seulement omniprésente, omnipotente et omnisciente, elle est aussi tout amour. La Loi nous aime même lorsque nous nous écartons d’elle et que nous provoquons notre propre punition. Et cette punition n’est pas quelque chose de négatif ; elle sert un objectif positif et crée une valeur positive. Par notre déviation et par ses conséquences, nous acquérons de la connaissance et de l’expérience, et avec la défaite temporaire nous créons les préconditions d’une victoire future.

La Loi est en nous : tout ce qui survient dans notre corps ou dans notre conscience survient en accord avec elle. Car la Loi est omniprésente et, où que nous soyons, nous sommes nous-mêmes des manifestations de la Loi. Nous faisons partie d’elle, tout comme une goutte d’eau fait partie de l’océan. La Loi est pour nous une source d’énergie, de connaissance et d’harmonie. Nous travaillons avec elle, lorsque nous prenons conscience d’elle, lorsque nous la comprenons et lorsque nous l’utilisons. Telle est la Loi par laquelle et au travers de laquelle l’ensemble des anciens grands sages définissaient Dieu dans leur texte ancien.

Que nous dit la Genèse ?

Maintenant qu’on a posé des bases, nous pouvons passer à la Bible :

Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l’Eternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore: car l’Eternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol. Mais une vapeur s’éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol. L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant.

Puis l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. L’Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Genèse 2 : 4 – 9

L’Eternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder. L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.

Genèse 2 : 15 – 17

Manger le fruit de l’Arbre défendu

Pourquoi la Loi interdit aux humains de manger le fruit de l’arbre du bien et du mal ? Qu’est-ce que cela veut dire ?

Manger le fruit de cet arbre, revient à vouloir définir le bien et le mal soi-même. Le problème, c’est que l’humain n’a pas une vue de l’ensemble, et il ne peu JAMAIS définir le bien et le mal d’une manière objective. Ce qui est bien pour l’un, est mal pour l’autre.

La définition du bien et du mal par l’homme est à l’origine de toutes les guerres, meurtres, et toutes sortes de crimes. Chaque camp d’une guerre défend sa version du bien. Les nazis ne se disaient pas “Nous sommes les méchants, allons faire des trucs de méchants”.

En réalité, ceux qui adhéraient réellement au nazisme défendaient une idéologie qui leur paraissait bonne à leurs yeux. Cela leur donnait le “droit morale” do forcer leur idéologie aux autres, et de tuer ceux qui résistent, car à leurs yeux, ils représentaient le mal.

Cela s’applique aussi à la vie d’un individu. En choisissant à définir le bien et le mal lui-même, l’individu créé automatiquement des camps. Cela a pour résultat toute une construction psychologique liée à un narratif personnel, qui met l’individu dans le rôle du gentil, et tout ce qui déstabilise cette structure psychologique individuelle, devient “le mal” qu’il faut éloigner ou combattre.

Manger le fruit de cet arbre revient à créer automatiquement un ennemi à abattre, mais surtout, un responsable pour les maux qui se manifestent devant nous, alors qu’en réalité, comme on vient de voir, si on s’écarte de La Loi, on se fait du mal à nous mêmes. Si tu manges mal, ce n’est la faute de personne que ta santé se dégrade, de la même façon que si tu mets dans main sur le feu, tu vas te bruler. C’est aussi simple que ça.

Parfois, nous n’y sommes pour rien pour le mal qui nous arrive. Je prends l’exemple d’un enfant qui nait dans une famille abusive, ou carrément absente. Dans ce cas précis, ce n’est pas la faute de l’enfant, qui subit les conséquences des écarts de la Loi de ses parents, mais la Loi n’abandonne pas cet enfant. Par la déviation de ses parents et par ses conséquences, l’enfant acquiert de la connaissance et de l’expérience, qui le rendent plus fort et plus “instruit” qu’un enfant née dans une famille sans problèmes.

Cela s’applique aussi pour quelqu’un qui est né dans une dictature, ou d’autres contextes similaires. Le tout, c’est de ne pas prendre les choses personnellement, et d’essayer d’apprendre des erreurs. Aux yeux de la Loi, une erreur n’est rien d’autre qu’un panneau qui indique le chemin du retour “à Eden”, ou sur le chemin de la Loi.

Manger le fruit de l’Arbre de Vie

Si l’on revient à ce qu’on a dit au dessus à propos de la véritable nature de Dieu, manger le fruit de l’Arbre de Vie, c’est vivre selon la Loi, l’Eternel, Dieu… Si l’on mange ce fruit, nous acceptons les définitions du “Bien” et “Mal” données par la Loi éternelle et immuable, celle qui aime et pardonne à l’infini. Manger ce fruit revient à être à l’image de Dieu, aimer et pardonner à l’infini.

Comprendre Melchisédek

Dans la Bible, il y a ce passage qui est très très mal compris :

Après qu’Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du roi. Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il bénit Abram, et dit: Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre!

Genèse 14 : 17 – 19

Melchisédek” en hébreux veut dire “Roi de Justice“, et ce dernier était aussi Roi de Salem, qui en hébreux veut dire “Paix“, donc ce que ce passage nous dit c’est que le Roi de la Justice est aussi le Roi de la Paix. Justice et Paix vont ensemble, mais il n’y a pas de justice sans Loi, et quelle était la Loi que suivait Melchisédek ? C’est écrit juste après “il était sacrificateur du Dieu Très-Haut“. Cela veut dire qu’il vivait selon La Loi. Il sacrifiait la notion individuelle au service du grand tout, duquel il faisait partie. Lui ne consommait pas le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il consommait l’arbre de vie, et c’est la raison pour laquelle, c’est Melchisedek qui donne la bénediction de Dieu a Abraham. Cela fait de lui un des êtres les plus importants de la Bible. Ce n’est pas pour rien, que le Christ est aussi appelé “sacrificateur selon l’Ordre de Melchisédek”.

Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek.

Hébreux 6 : 19 – 20

En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut, -qui alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, qui le bénit, et à qui Abraham donna la dîme de tout, -qui est d’abord roi de justice, d’après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c’est-à-dire roi de paix, – qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n’a ni commencement de jours ni fin de vie, -mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu, -ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité.

Hébreux 7 : 1 – 3

Le bien et le mal

Voici donc la définition du bien et du mal selon les anciens grands sages en peu de mots :

Bien = La Loi (La Loi divine, créatrice de TOUT, qui est dans TOUT, qui est PARTOUT, et qui est TOUT)
Mal = Tout ce qui n’est pas La Loi

Conclusion en image

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