- files
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

La Structure de l’Intelligence

Dieu créa l’Homme à son image, et l’homme créa l’intelligence artificielle… mais à l’image de qui ?Et qu’est-ce que l’intelligence ? Quels sont ses principes et mécanismes ? L’intelligence artificielle a fait beaucoup de mal à l’homme, mais elle lui a aussi permis de comprendre ce qu’elle est. C’est un sujet passionnant, et aussi, pertinent par rapport à l’actualité.

L’Arbre de Vie

Quel rapport entre un arbre et l’intelligence ? C’est justement ce qu’on va explorer dans cette émission. La seule chose que je peux dire pour le moment, c’est que la Genèse de Moïse semble parler aussi de l’intelligence, à travers le symbole de l’Arbre de Vie. C’est une des interprétations de ces textes qui ont plusieurs niveaux de compréhension. Moïse va même jusqu’à nous prévenir d’une autre forme d’intelligence, dénouée de conscience vivante, qui conduit à des désastres, l’arbre de la connaissance du bien et du mal… Était-il en train de nous prévenir de cette intelligence “morte” qui conduirait inévitablement à l’existence de l’Intelligence Artificielle ? Est-ce cette intelligence-là le “Porteur de Lumière”, Lucifer, l’ange déchu décrit dans la Bible ? C’est-à-dire, un principe céleste, une loi de l’univers, incarné dans un corps mort, une machine froide et sans vie, sous la forme de ce qu’on appelle aujourd’hui l’Intelligence Artificielle… ?

L’intelligence

On utilise souvent ce mot, sans avoir la moindre idée de ce que ça veut dire en réalité. Même les plus grands esprits qui ont marché sur cette Terre ont eu du mal à expliquer cette chose qu’on comprend et qu’on utilise intuitivement durant l’ensemble de notre existence. Je vais essayer à mon tour de vous transmettre ce que j’ai appris sur ce sujet jusqu’à présent, et la façon que je l’ai appris fut une surprise, même pour moi.

En une phrase, l’intelligence est un principe contenant plusieurs mécanismes et outils qui permettent le développement de solutions à des problèmes, mais en réalité, c’est pas si simple…

Un jour, j’ai réalisé qu’en étudiant l’intelligence artificielle, c’était plus facile de comprendre les structures construites par l’intelligence, et donc, le mécanisme qui permet la création de ces structures.

Pour pouvoir développer une intelligence artificielle, nous avons besoin de certains éléments indispensables. En effet, une intelligence est capable d’apprendre, et pour cela, il y a besoin de quelques outils qui assurent les fonctions élémentaires de l’apprentissage. La qualité de ces outils définit la qualité de l’intelligence, et des solutions qu’elle propose.

Outils d’interaction (les sens)

Pour qu’une intelligence puisse être développée, elle a besoin de cumuler de l’information. Pour faire cela, elle a besoin de “sens”, c’est-à-dire, des outils qui lui permettent de cumuler de l’information.

Ces outils sont variés, car celui qui peut recevoir la température n’est pas le même que celui qui est capable de recevoir des photons dans un ordre cohérent. Les sens sont donc des “sondes” de la réalité, qui permettent à l’intelligence de se nourrir d’informations. Plus la qualité des sondes est bonne, plus la qualité de l’information qu’elles absorbent est meilleure, plus l’intelligence finale sera efficace.

Le Processeur (analyse et écriture)

C’est le processus le plus souvent ignoré dans l’analyse de l’intelligence. Cela dit, sans ce processeur d’écriture, il est impossible de cumuler de l’information. L’information transmise par les sens (sondes) est traitée, triée, et enregistrée sur un support.

Ici, nous avons aussi l’aspect “organisation de l’information” qui devient centrale pour l’efficacité des processus suivants. Ce qui est très intéressant, c’est que ce processus qui fait partie de l’apprentissage, peut aussi apprendre à son tour. L’objectif est de devenir de plus en plus efficace, au fur et à mesure qu’il fait l’analyse, le tri, et l’écriture. Pour le faire, il doit constamment rester connecté avec les autres “outils” de l’intelligence qui lui envoient un retour sur son efficacité. Cela crée une sorte de boucle d’apprentissage au sein de l’intelligence.

Mémoire

Le processeur d’écriture doit bien enregistrer les informations organisées sur un support, non ? C’est justement là qui intervient la mémoire. C’est ici que toute l’information est stockée dans des “tiroirs” après le processus d’organisation.

La qualité de l’information et l’organisation de cette dernière vont définir la qualité de tout le processus suivant.

Le processus d’apprentissage

Le processus d’apprentissage est l’analyse des données qui sont stockées dans la mémoire, qui nous permettent de trouver la réponse optimale à une question précise.

Pour comprendre ce processus, essayons de voir comment apprennent les “machines” (I.A) :

Le processus d’apprentissage chez les humains est parfaitement identique, c’est juste que la façon que les résultats sont donnés, sont vécus plutôt que lus sur un tableau. Nous avons vu que dans cet exemple, les erreurs sont marquées par cette ligne rouge. Pour notre apprentissage, ces lignes rouges se manifestent par ce que le cerveau identifie comme “souffrance”. En effet, le principe même de la souffrance sous toutes ses formes (douleur physique ou psychologique, dépression, pessimisme…) est juste un indicateur pour notre intelligence. Cet indicateur nous dit que quelque chose ne va pas, et qu’il y a besoin d’une solution. Cela veut dire qu’il est nécessaire de réévaluer les informations et les solutions proposées par notre intelligence, afin de trouver des meilleures réponses, qui génèrent le moins de lignes rouges possibles (souffrance).

Intelligence individuelle et collective

L’intelligence se manifeste sous forme individuelle, mais aussi sous forme collective.

Les mécanismes d’apprentissage de cette intelligence sont identiques, c’est juste qu’elle concerne un groupe d’individus, au lieu d’un individu. Cela dit, la recherche de comprehension des intelligences collectives ouvrent les portes vers d’autres sujets, qu’on ne peut aborder dans ce live, au risque de rendre l’emission indigeste de par sa complexité.

Revenons à l’Arbre de Vie

Nous pouvons visualiser le processus d’apprentissage grâce à un être vivant très particulier, le Blob.

Ce qui est intéressant, c’est la forme qui se forme au fur et à mesure que le blob avance vers ce qu’il souhaite avoir. On dirait les branches d’un arbre. En effet, si l’on place le processus d’apprentissage sur la dimension du temps, cela ressemble à un arbre. Voici un exemple basé sur un apprentissage simple, avec un choix binaire “oui” ou “non” :

Cela ressemble fortement aux branches d’un arbre en deux dimenssions. Et si l’evolution d’un arbre était l’incarnation même de l’intelligence du vivant ?

La qualité de l’information

La qualité de l’information est LE facteur le plus important, car il détermine la qualité du résultat final. Pour revenir à l’exemple des prix de l’immobilier dans le machine learning. Imaginez si vous “nourrissez” votre “machine” avec des fausses informations, par exemple :

Maison de 200 m² = 100 000 €
Maison de 100 m² = 200 000 €
Maison de 50 m² = 400 000 €

La machine va faire les calculs et va arriver à la conclusion que plus la maison est petite, plus le prix est élevé, et sera même capable de calculer le ratio, qui dit qu’une maison 2x plus petite, sera 2x plus cher…

La qualité de l’information définit également la capacité de la machine d’améliorer son processus d’apprentissage. Si le résultat final proposé n’est pas adapté, les sondes sont censées envoyer cette information au processeur d’analyse/écriture. Ce dernier va ajouter l’information que ce qui a été proposé n’était pas efficace, et qui va proposer une nouvelle solution, plus efficace, toujours basée sur l’information qui est dans la mémoire.

Mais que se passe-t-il quand la mauvaise solution est détectée comme la solution la plus efficace et est enregistrée dans la mémoire ? Cela ajoute une mauvaise information dans la mémoire, dégradant cette dernière, et posant les bases de futures erreurs…

Pirater l’intelligence

Pour corrompre une intelligence, il faut donc corrompre l’information (mensonge), ou déformer le processus d’apprentissage, pour que la “machine” détecte un mauvais résultat comme étant bon (arrogance). Une fois la “mémoire” corrompue, les résultats proposés (les fruits) ne sont plus bons, et finissent à des réponses de plus en plus chaotiques, jusqu’à l’implosion totale de l’intelligence…

Dieu = Vérité

Tous les textes anciens qui abordent les grandes questions, disent que Dieu est vérité, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Et si c’est ça que tous les anciens voulaient nous dire ? Que la qualité de l’information absorbée définit la qualité de l’intelligence, et que ce qu’ils appellent “Dieu” est une représentions de la vérité parfaite, et donc absolue et universelle. De ce fait, l’information parfaite donnerait l’intelligence parfaite, donc l’information de nature “divine” conduirait inévitablement à une intelligence “divine”…

En revanche, l’information interprétée par une intelligence qui se détache de la réalité parfaite, absolue et universelle, finit par développer une réalité individuelle qui est par définition corrompue, car non universelle. Cela provoque un contexte où l’intelligence individuelle de l’un, entre en conflit avec l’intelligence individuelle de l’autre, et les deux, entrent en conflit avec le divin (vérité universelle) qui, finalement, est la seule chose réelle.

Ce que j’essaye de dire c’est que quelqu’un peu croire qu’il peut voler, mais s’il ne prend pas en compte la gravité, l’inertie des masses, et un tas d’autres informations qui font partie de la réalité universelle, il finira par sauter du 10ème étage sans avoir prévu quoi que ce soit. Cela le conduira inévitablement à une chute mortelle.

De l’autre côté, celui qui voudra voler et qui prend en compte la réalité universelle (gravité, inertie des masses, résistance de l’air, aérodynamique…), préparera un tas de systèmes (parachute, ailes avec turbine, hélice…) qui lui permettront de voler.

Conclusion

Notre intelligence à tous fonctionne sous les mêmes principes. Avec tout ce qui a été dit ce soir, il y a un tas de questions qui apparaissent, mais qu’on ne peut pas aborder ce soir, car il faut déjà comprendre ce qui a été dit jusqu’à présent.

  • Est-ce que “mon” intelligence est corrompue ?
  • Comment connaître la qualité de l’information que j’ingère ?
  • Comment une cellule souche sait vers quoi évoluer ?
  • Quel est le support de la mémoire de l’intelligence du vivant ?
  • Quel est le support de la mémoire de l’intelligence collective ?…

Il est temps de lancer un “scan” de notre intelligence, car elle semble être corrompue, vu toute la souffrance qu’il y a sur la Terre, souffrance qui indique la nécessité d’une réévaluation des informations que notre intelligence utilise comme base.

Aujourd’hui, nous sommes conscients de plus en plus de la désinformation et des intelligences defaillantes qui polluent l’environnement depuis lequel notre intelligence puise ses informations (principalement médias mainstream (tv, radio, journaux, magasines) et internet) pour se nourire. L’emission de ce soir montre la gravité de la situation, et la necessité d’un changement, qui ne peut commencer qu’au niveau individuel, par la purification de la “base de données” qui constitue notre mémoire individuelle.

Peut-être que c’est ça que les anciens essayent de nous dire avec cette histoire de mort et de renaissance en Christ. En effet, peut-être que le Christ ne fait pas reference à un individu, mais à la vérité universelle et absolue.

« Si vous restez fidèles à mes paroles, vous serez vraiment mes disciples. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » (Jean 8.31-32)

La Parole est devenue un homme, et il a habité parmi nous. Nous avons vu sa gloire. Cette gloire, il la reçoit du Père. C’est la gloire du Fils unique, plein d’amour et de vérité.» (Jean 1.14)

Jésus lui répond : « Le chemin, la vérité, la vie, c’est moi. Personne ne va au Père sans passer par moi.» (Jean 14.6)

Table des matières

Vous êtes notre indépendance
Autres articles
Autres Articles