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La Trilogie des mystères du “Je Suis” – 3. La structure intérieure

On finit la trilogie sur les mystères du “Je Suis”, en abordant la structure intérieure, et la hiérarchie des différentes intelligences qui peuvent œuvrer à travers nous. C’est quelque part ici qui se cache le divin, la graine protégée dans les fruits de l’Arbre de Vie… C’est aussi par ici la porte de sortie de Babylone.

Introduction

Pour comprendre cette émission en profondeur, il faut d’abord regarder les deux premiers épisodes de cette trilogie sur les mystères du “Je Suis”. Dans ces deux premiers épisodes, on avait vu que ce qui compose notre être est un ensemble d’éléments matériels et non matériels. Il y a le corps et tous les sous-groupes (organes), composés par d’autres sous-groupes (cellules, bactéries, etc…), et il a l’esprit (ou l’intelligence) qui est composé de différentes intelligences (intelligence du corps, intelligence sociale, intelligence émotionnelle, etc…). Ces dernières filtrent la réalité et composent une image cohérente et simplifié avec les informations reçues par les sens, et envoient cette image au “Je Suis” qui est en nous, qui est ce que nous sommes.

Dans cette émission, on va être obligés de parler de textes anciens, surtout la Bible, et explorer une nouvelle compréhension de la connaissance infiniment profonde contenue dans ce livre, qui a traverser les millénaires pour une bonne raison. Qu’on y croit ou pas, on ne peut ignorer le pouvoir que ce livre a eu dans l’évolution de l’humanité, et cela ne peut tout simplement pas se produire sans de bonnes raisons.

A tree and garden grow out of the pages of the Bible

La Structure intérieure

Paul disait, que le corps est le Temple de l’esprit “Saint”, et on peut garder d’ici l’idée que le corps est un hôte, qui accueille des esprits. Cette idée existe aussi dans d’autre cultures (le corps accueil les chakras…), mais qu’est-ce qu’elle veut dire exactement ?

Notre corps est construit par les lois de la nature. Quand un homme et une femme conçoivent un enfant, il ne font qu’appliquer ce que la Loi du vivant leur demande de faire. La course du spermatozoïde pour féconder l’ovule n’est pas un processus conscient ni de l’homme, ni de la femme. Ces derniers peuvent contrôler les forces de la nature en choisissant le moment (et encore…), mais n’ont pas leur mot à dire une fois le processus lancé.

C’est pareil pour la création du corps de l’enfant à l’intérieur du corps de sa mère. Elle n’a pas son mot à dire sur les détails, mais elle peut influencer la grossesse en utilisant la Loi du vivant et en parlant le langage du corps. Si elle mange sainement, elle aura une grossesse saine, si elle prend soin d’elle, elle aura une grossesse soignée. De l’autre côté, si elle passe son temps à fumer, boire de l’alcool, prendre beaucoup de médicaments, et manger des macdos et des pizzas tous les jours, peut importe sa volonté, ces choses vont imprégner l’ADN de l’enfant, la grossesse sera compliquée, et l’enfant aura de fortes probabilités de naitre avec des problèmes de santé.

Jésus leur répondit: Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent: Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras! Mais il parlait du temple de son corps.

Jean 2 : 19 – 21

Vous voyez, la nature ne s’intéresse pas autant à ce que l’on pense, mais elle regarde attentivement ce que nous faisons, et fait de son mieux pour maintenir la vie saine, et assurer la continuité, car telle est la nature de cette Intelligence. Nous incarnons cette intelligence qui est l’Esprit du Vivant, ou l’Esprit Saint, si l’on vie selon la Loi du Vivant. C’est elle qui construit le temple (le corps), dans lequel vivent les esprits/intelligences, suivant une structure hiérarchique précise… ou pas… Et c’est l’Esprit Saint que nous devons laisser en haut de cette structure hiérarchique interne.

Mais tout ceci reste encore assez abstrait… Alors clarifions tout ça.

L’Esprit Saint

Comme on a vu brièvement dans le deuxième épisode de la trilogie, l’Esprit Saint c’est l’esprit de l’Homme, tel qu’il a été conçu par la Loi du Vivant, ou la Loi Cosmique, celle qui gouverne l’Univers le visible et l’invisible. Cet esprit est inscrit dans notre ADN, car c’est celui qui a évolué avec le temps, et qui a grandi avec les âges. Cet esprit, c’est l’intelligence du vivant elle-même, l’Arbre de Vie, celle qui organise les cellules pour former des organes, puis organise des organes pour former des membres, puis assemble ces membres dans un corps parfait, qui fonctionne en harmonie.

Le travail de cette intelligence ne s’arrête pas après la naissance, car c’est cette même intelligence qui nous accompagne toute notre vie, nous préserve et nous protège. La même intelligence se manifeste aussi dans une pastèque, qui finit par devenir un fruit plein d’eau, qui pousse dans les environnements secs.

Donc on pourrait dire que l’Esprit du Vivant qui vit en nous et nous guide de l’intérieur, c’est aussi celui qui nous nourrit, en créant la nourriture que nous mangeons… mais ça, c’est un sujet pour un autre épisode.

L’Esprit Saint est donc l’archétype de l’Homme avec un grand H, tel qu’il a été conçu par la Loi du Vivant. Cet Esprit Saint est un aspect central de l’ensemble indescriptible, que l’humain appelle Dieu.

Je vis dans le Père et le Père vit en moi. Tu ne crois pas cela ? Les paroles que je vous dis ne viennent pas de moi, mais le Père habite en moi, et c’est lui qui agit. Croyez-moi quand je vous dis : “Je vis dans le Père, et le Père vit en moi.” Sinon, croyez au moins à cause de mes actions.

Jean 14 : 10

Je vis dans le Père et le Père vit en moi“… On peut traduire sans aucun problème ces mots, qui disent simplement que l’Esprit du Vivant est à l’origine de tout ce qui nous entoure, y compris “l’espace-temps”, et que ce même Esprit vit à l’intérieur de nous, car il est aussi à notre origine. C’est d’une certaine façon, le porteur de la graine de Vie, notre véritable Père à tous. Le corps, c’est le terrain fertile dans laquelle cette graine peut pousser. L’Esprit Saint vit en nous, et nous vivons aussi en LUI.

Cet Esprit/Intelligence, est symbolisé par une colombe, oiseau qui symbolise la Paix, car l’Esprit Saint apporte la Paix, et la Paix, c’est l’état naturel de l’existence. En dehors des influences culturelles, qu’est ce que cela vous fait quand vous vous promenez dans une foret ?

Ou quand vous marchez dans les vallées et les montagnes ?

Ou quand vous contemplez le Soleil couchant au bord de l’océan ?

N’est-ce pas la Paix qui domine autour ? Même quand on voit le coucher du Soleil, qui annonce l’obscurité et le froid ? Parce que l’on sait instinctivement et intuitivement, que le Soleil reviendra… L’Esprit Saint est donc porteur de Paix. Il est le Roi de la Paix, ou Melchisédek en hébreux. Ce mot veut dire “Le Roi de la Justice” en vérité, et c’est logique que le Roi de la Justice soit aussi le Roi de la Paix (Salem), car là où règne la justice, règne aussi la Paix, et la justice doit être universelle, la même pour tous, non corruptible, et certainement pas aveugle… La seule justice qui coche ces cases, c’est celle des lois du vivant, lois cosmiques, ou un autre aspect central de l’ensemble indescriptible, que les humains appellent Dieu.

Melchisédech, en hébreu מַלְכֵּי־צֶדֶק (malkî-ṣedeq) « roi de justice », est un personnage biblique qui apparaît très brièvement dans l’histoire d’Abraham dans le livre de la Genèse. Il y est présenté comme « roi de Salem » et « prêtre du Très-Haut » (El-Elyôn).

En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut, -qui alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, qui le bénit, et à qui Abraham donna la dîme de tout, -qui est d’abord roi de justice, d’après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c’est-à-dire roi de paix, – qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n’a ni commencement de jours ni fin de vie, -mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu, -ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité.

Hébreux 7 : 1 – 3

Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu!

Matthieu 5 : 9

Melchisédek n’est pas l’Esprit Saint, mais il celui qui est tout en haut de la structure intérieure de l’Esprit Saint. C’est le tronc de l’Arbre (intelligence) que nous sommes, qui connecte les racines aux branches.

Telle est la nature complexe et à la fois, très simple, de l’Esprit Saint, qui est théoriquement le “roi” de notre structure interne, mais ce dernier n’est qu’un, parmi un grand nombre d’esprits qui vivent en nous, car s’il y a un tronc et des racines, il y a aussi des branches, et chacune est la manifestation d’une intelligence qui répond aux besoins plus spécifiques.

Les autre Esprits

Une intelligence, ou un esprit, se développe pour répondre à un besoin spécifique. Cela veut dire que tu ne peux pas développer une intelligence, si tu ne cherches pas un résultat précis. L’évolution d’une intelligence, c’est le chemin optimal pour lier le point A avec le point B. Il n’y a pas d’intelligence, sans but derrière. Dans le cas de l’Esprit Saint, le but final, c’est la Vie, mais il y a aussi d’autres buts à atteindre. Un autre but, c’est la survie du corps. Un autre but, c’est la survie de notre structure intérieure.

Ces différents esprits sont souvent simplifiés, en les mettant en deux catégories, les anges, et les démons. Les Anges sont les intelligences qui servent le divin, ils sont les branches de l’arbre de vie, et les démons servent l’ange déchu, qui n’est personne d’autre que l’Homme lui-même. Les Anges se soumettent à la Loi Cosmique, Loi du Vivant, Dieu… et les démons se soumettent à la loi des hommes déchus, qui finissent par provoquer l’injustice, qui finit par enlever la Paix. C’est ce dont parle la Genèse.

Le problème, c’est qu’il y en a pas seulement deux esprits qui s’affrontent à l’intérieur de nous. Ils sont très nombreux. La Bible nous donne un exemple dans l’histoire de Job :

Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l’Eternel, et Satan vint aussi au milieu d’eux. L’Eternel dit à Satan: D’où viens-tu? Et Satan répondit à l’Eternel: De parcourir la terre et de m’y promener. L’Eternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n’y a personne comme lui sur la terre; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Et Satan répondit à l’Eternel: Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu? Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui? Tu as béni l’oeuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays. Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu’il te maudit en face. L’Eternel dit à Satan: Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre; seulement, ne porte pas la main sur lui. Et Satan se retira de devant la face de l’Eternel.

Job 1 : 6 – 12

Et si je vous disais que cette “réunion” a eu lieu à l’intérieur de Job ? En effet, il y a un passage juste avant, qui donne des éléments qui expliquent toute l’histoire de Job avec cohérence, car la compréhension “dogmatique” consiste à dire que Dieu fait des paris avec Satan, en jouant avec nous, comme si nous étions des chevaux de courses… Mais comment un Dieu aimant peut faire une telle chose ? À moins que ce ne soit pas ça qui s’est passé. Il y a ce passage qui explique tout, et c’est juste avant la “réunion céleste”.

Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d’eux un holocauste; car Job disait: Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur coeur. C’est ainsi que Job avait coutume d’agir.

Job 1 : 5

En lisant ces mots, on comprend que Job faisait des holocaustes par peur que ces enfants ont-ils péché et offensé Dieu, et c’est bien précisé que cette pensée déterminait les actions de Job. Malgré la qualité de son cœur, le but de ces holocaustes était de calmer une peur, pas pour satisfaire Dieu. C’était l’intelligence de la peur qui guidait son amour pour Dieu, et cette intelligence est instable, car c’est l’intelligence de la survie. Elle fera tout pour survivre, y compris nier Dieu, le divin en nous, nier l’amour, la Loi Cosmique… pour survivre. Cette intelligence, n’est autre que celle du serpent, celui qui est nommé Satan dans la Bible. Satan est la peur, qui nous empêche de vivre, et qui nous conduit inévitablement à la mort. La peur nous fait mentir, nous fait trahir, nous rend agressifs…

Concrètement, les versets qui précèdent le paris entre Dieu et Satan, expliquent que Job était animé par la peur, et donc avait donné autorité à la peur. C’est l’argument que Satan évoque devant Dieu. Job aimait Dieu parce qu’il avait peur de tout perdre s’il provoquait la colère de Dieu. C’est là la raison pour laquelle “Dieu a fait ce paris avec Job”. Job aimait vraiment Dieu, mais pas encore assez pour éradiquer toute peur en lui, et vivre dans la Paix divine.

En gros, l’histoire de Job nous explique ce qui se passe quand “on aime” Dieu à cause de la peur que nous avons de LUI. Dans ce cas, nous donnons autorité à la peur ultime, et nos choix nous guident vers un chaos autodestructeur. En réalité, aimer Dieu, c’est LUI donner autorité, et suivre sa Loi, la même qui a créé nos corps, et qui permet à nos esprits d’exister et d’évoluer.

Bien entendu, il existe aussi d’autres interprétations de l’histoire de Job qui tiennent le coup aussi, comme celle des aléas de la vie, mais celle qui me parle le plus, c’est celle que je viens d’évoquer, car elle explique l’existence du serpent à Eden, et aussi ce paris malsain entre un “dieu” joueur et un Satan rebelle. La peur est quelque chose qui existe dans la nature pour des raisons précises. C’est l’intelligence qui protège le corps, celle qui s’oppose à l’aventure, à l’inconnu, au risque, et tout ceci, à cause de notre compréhension de la mort. La peur existe, mais elle doit être soumise à Dieu, l’Intelligence du Vivant, le Christ ou Melchisédek, sinon cette peur peut provoquer une rébellion… Le chemin de la peur emmène inévitablement à la rébellion envers le divin… Satan, le serpent, le destructeur…

Le Nouveau Testament

Et si je vous disais que l’histoire du Christ parle aussi de la même chose. Bien entendu, les faits ont réellement eu lieu. Ce sont les traductions et l’arrogance humaine qui a déformé le sens, comme cela s’est produit avec l’histoire de Job. Et si l’histoire du Christ se passe à l’intérieur de nous ?

Dans les films à grand succès et les livres à sensation, certains types de personnages apparaissent de manière récurrente. On les appelle les archétypes de personnages. Dans ce billet, nous allons apprendre à les connaître.

C’est un peu comme si ces archétypes de personnages avaient une vie propre, apparaissant dans tous les genres et toutes les formes d’art pour jouer leurs rôles intemporels. Qu’il s’agisse du voyage du héros dans des aventures épiques ou de la dynamique complexe d’un thriller psychologique, ces archétypes sont l’épine dorsale des récits, apportant de la profondeur, des conflits et de la vraisemblance aux histoires qui nous sont chères.

Les 12 apôtres

Carl Jung a suggéré qu’il existait 12 archétypes de personnages principaux, que nous expliquons ci-dessous. Il est fascinant de constater que les archétypes jungiens ont résisté à l’épreuve du temps, devenant un cadre de référence pour les écrivains, les cinéastes et les créatifs du monde entier. Sa catégorisation ne se contente pas de dresser une liste de types de personnages ; elle approfondit les fondements psychologiques du comportement des personnages, offrant ainsi une compréhension plus riche et plus nuancée de la narration.

Un peu d’histoire : Selon Jung, les êtres humains du monde entier ont en eux un personnage universel (archétype), qui fait partie de l’inconscient collectif, un réservoir partagé de souvenirs et d’idées que tous les êtres humains ont en commun. Chacun des douze archétypes primaires porte son propre ensemble de valeurs, de significations et de traits de personnalité, contribuant de manière unique à notre expérience psychologique commune. Il a organisé les douze archétypes communs en trois ensembles de quatre – l’ego, l’âme et le moi -, chaque ensemble partageant la même motivation sous-jacente pour leurs actions et leurs décisions. Jung pensait que ces archétypes étaient innés, universels et héréditaires, et qu’ils façonnaient le comportement et les expériences de l’homme.

Ce caractère universel qui est en nous entre en résonance avec les archétypes que nous voyons à l’écran ou dans les pages, créant ainsi un fil invisible qui nous relie aux histoires que nous aimons. C’est un témoignage du pouvoir durable de la narration et de sa capacité à puiser dans les parties les plus profondes de notre psyché humaine. En plongeant dans le monde complexe des archétypes de personnages, nous n’apprenons pas seulement à connaître des personnages de fiction ; nous découvrons des aspects de nous-mêmes, nos propres traits de personnalité intrinsèques, et nous comprenons pourquoi certaines histoires résonnent en nous à un niveau profond, grâce à notre connexion partagée à travers l’inconscient collectif.

  1. L’innocent
  2. L’orphelin
  3. Le héros
  4. L’aidant
  5. Le séducteur
  6. Le rebelle
  7. L’amant
  8. Le créateur
  9. Le Joker
  10. Le Mentor
  11. Le magicien
  12. Le souverain

Marie Madeleine

Bien entendu, il manque un personnage dans le compte, qui est Marie Madelaine. Ce 13ème archétype est celui qui représente nos actes. La Femme est celle qui donne corps à la graine que porte l’Homme. Elle est le passage entre la volonté céleste et la création. D’ailleurs, Marie Madeleine était censée être une prostituée qui s’est repenti. Le Christ ne l’a pas jugé, il l’a pardonnée et lui a demandé de ne plus pécher. Il y a aussi une autre prostituée dans la Bible, celle de l’Apocalypse, la prostituée qui est assise sur la Bête écarlate, et après le jugement, le Christ trouve une Nouvelle Epouse, Pure…

Judas

Nous avons ici nos 13 archétypes, qui composent l’histoire du Christ. On sait ce que représente Marie Madeleine. On peut aussi comprendre que Judas représente le rebelle.

Le principe féminin, est celui derrière nos œuvres. Une prostituée vend son amour pour de l’argent. Elle est donc motivée par son amour envers l’argent, pas celui envers l’autre. Sujet sensible et compliqué à aborder, mais je mets tout cela ici, dans l’Ether…

Il s’est rebellé contre le Christ au point où il l’a trahi. Pourquoi ? Probablement parce qu’il avait peur des romains ou des pharisiens et zélotes… Peut-être qu’il a justifié son choix en se disant qu’il avait suivi le Christ pour devenir “roi”, et qu’il finissait par passer son temps à “laver les pieds” des “pauvres”… Et sa rebellion l’a conduit… à la mort.

Matthieu dit que Judas est mort pendu : « Judas jeta les pièces d’argent dans le temple, se retira et alla se pendre. Les chefs des prêtres les ramassèrent en disant : « Il n’est pas permis de les mettre dans le trésor sacré puisque c’est le prix du sang. » Après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour y ensevelir les étrangers. C’est pourquoi ce champ a été appelé « champ du sang » jusqu’à aujourd’hui. » (Matthieu 27.5-8)

Luc dit que Judas est tombé dans un champ et que son corps s’est rompu : « Cet homme a acheté un champ avec le salaire du crime ; il y est tombé en avant, s’est éventré et toutes ses entrailles sont sorties. Tous les habitants de Jérusalem l’ont appris, c’est pourquoi ce champ a été appelé dans leur langue Hakeldama, c’est-à-dire le champ du sang. » (Actes 1.18-19)

Yéshoua

Yéshoua, en hébreu, provient de la racine trilitère du verbe « sauver ».  Il est souvent traduit comme « Il sauve » ou simplement « Sauveur » pour se conformer avec Matthieu 1 : 21 – « Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (LSG). C’est l’archetype du Héros.

Conclusion

Ces archetypes ne sont rien d’autre que différentes intelligences qui œuvrent en nous, ou différents “esprits” comme diraient les anciens. On verra tous ces archetypes dans les détails, et les comparer avec l’histoire de la Bible dans un autre épisode, car le sujet est beaucoup trop important pour être abordé brièvement. Alors revenons à la structure intérieure.

Notre corps est un temple, dans lequel vivent plusieurs entités, et il y a une structure hiérarchique dans ce “temple”. Si nous prenons conscience de cet aspect de nous mêmes, nous pouvons voir ces archetypes œuvrer en nous. Ces archetypes sont des aspects de nous, des intelligences qui œuvrent en nous. Si l’on les observe attentivement, on constate rapidement que notre structure hiérarchique interne n’est pas forcement en accord avec la structure hiérarchique naturelle. À ce moment, avec un peu d’entrainement, beaucoup d’erreurs et de pardon, nous pouvons à nouveau rétablir l’hiérarchie, et redonner la couronne à l’Héros qui veille en nous, et qui pourra nous sauver en œuvrant depuis l’intérieur, depuis notre cœur… Yéshoua !

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