La Loi de toutes les lois de l’existence, Melchisédech, et la « fin du/des temps »…

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Il est temps de parler d’une des lois fondamentales de l’existence, celle qui gouverne toutes les autres. Cette Loi apporte une compréhension plus approfondie et plus réaliste des textes anciens, textes qui ont fini par stagner dans le conscient collectif et se sont remplis avec des superstitions et des légendes. Redonnons vie à cette Loi, qui à elle seule, peut apporter la Paix si nécessaire pour l’Homme sur la Terre.

Les mathématiques, langue de l’Univers

Les mathématiques ont permis à l’Homme de voir la réalité avec sa conscience, avant de pouvoir la regarder avec les yeux. Ce sont les mathématiques qui nous ont permis d’étudier l’atome, bien avant de pouvoir le regarder avec nos microscopes à électron.

C’est à grâce aux mathématiques que nous comprenons en profondeur les lois naturelles. Les nombres sont les lettres de l’alphabet Universel. Toutes les cultures ont une forme d’utilisation des nombres et les mathématiques sont un principe Universel, c’est important de le rappeler. Les différentes langues permettent différentes façons de décrire la réalité, mais les mathématiques décrivent les choses de la même façon pour toutes les cultures.

Mais il y a un aspect des mathématiques que l’Homme ignore depuis longtemps, même si des lois comme celles de la thermodynamique sont toujours là pour le lui rappeler.

La Loi de toutes les lois

Le principe est très simple. Le voici :

1 – 1 = 0

Les lois mathématiques nous permettent de changer la place des nombres dans ce calcul, et de l’énoncer autrement :

0 = 1 – 1

Pour l’instant, c’est comme si je disais que l’eau est mouillée, mais prenons un instant pour essayer de comprendre ce que ce simple calcul nous dit sur la nature de la réalité.

Le Zéro

Tout d’abord, le zéro. Ce n’est pas un chiffre comme les autres, car il ne peut être utilisé dans les calculs de la même façon que les autres, pourtant il est présent à chaque fin de cycle des neuf autres chiffres. Il s’agit plutôt d’un concept qui se situe comme un pont entre la science et la philosophie, avec des caractéristiques plus proches de l’infini, que des neuf autres chiffres.

L’équilibre

Le calcul 0 = 1 – 1 nous dit, que tu peux extraire le 1 du 0, à condition que tu acceptes dans ton calcul le -1. Cela s’applique pour tous les nombres.

0 = 1 – 1, 0 = 2 – 2, 0 = 3 – 3, 0 = 4 – 4… et tu peux y aller comme ça sans fin.

0 = ∞ – ∞

Si on essaye d’approfondir ce concept, on arrive inévitablement à la conclusion suivante :

« Le 0 est la source d’où l’on peut extraire tous les nombres, à condition qu’on ajoute dans le calcul la « polarité » opposée du nombre que l’on veut extraire. »

La thermodynamique

Le 1er principe de la thermodynamique affirme que l’énergie d’un système se conserve : elle peut changer de forme, mais sa quantité totale reste constante.

Formellement, il relie la variation d’énergie interne d’un système (ΔU) à la chaleur reçue (Q) et au travail fourni par le système (W) : ΔU = Q – W. Cela signifie que si un système reçoit de la chaleur, son énergie interne augmente, sauf si une partie de cette énergie est convertie en travail mécanique. Ce principe interdit la création d’énergie à partir de rien et explique, par exemple, que pour comprimer un gaz il faut fournir du travail, ou qu’un moteur transforme la chaleur en travail mais jamais avec un rendement parfait. En résumé, le 1er principe décrit comment l’énergie circule et se transforme, tout en respectant une conservation stricte.

L’énergie d’un système se conserve : elle peut changer de forme, mais sa quantité totale reste constante.

Même chose dans la chimie

Vous avez certainement déjà entendu cette phrase : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. »

Cette phrase est généralement attribuée au chimiste français Antoine Lavoisier (1743-1794). Elle résume le principe de conservation de la masse en chimie : dans une réaction chimique, la masse totale des réactifs est égale à la masse totale des produits.

Plus tard, ce principe a été élargi en physique (conservation de l’énergie), puis fusionné dans un concept plus général : la conservation de la masse-énergie, formulée grâce à Einstein.

Conservation de la masse-énergie

La conservation de la masse-énergie est un principe fondamental de la physique qui affirme que la masse et l’énergie sont deux formes d’une même réalité, convertibles l’une en l’autre selon la relation d’Einstein E = mc². Autrement dit, dans un système isolé, la quantité totale de masse-énergie reste constante : aucune ne peut être créée ou détruite, seulement transformée. Ce principe généralise à la fois la conservation de la masse (issue de Lavoisier) et celle de l’énergie (issue de la thermodynamique). Il permet par exemple d’expliquer pourquoi les réactions nucléaires libèrent énormément d’énergie : une très faible perte de masse correspond à une grande quantité d’énergie dégagée. En résumé, la masse et l’énergie ne disparaissent jamais, elles changent simplement de forme.

Conclusion intuitive de ces principes

De la même façon qu’il serait faux de dire 0 = 5 – 4, on ne peut pas introduire ou enlever de l’énergie ou de la matière dans la réalité… Le « 0 = x – x » fonctionne parfaitement dans le cadre des lois évoquées ci-dessus. Cela a donné naissance à une idée qui existe depuis longtemps, l’idée que la somme de toute l’énergie dans l’Univers est égale à zéro.

Dire que la somme de toute l’énergie contenue dans l’Univers est égale à zéro est une idée avancée par certains physiciens et cosmologistes. Cette hypothèse repose sur le modèle selon lequel l’énergie positive de la matière et du rayonnement serait exactement compensée par l’énergie gravitationnelle négative générée par la structure de l’Univers : le total serait alors nul. Cela présenterait un aspect séduisant, notamment pour expliquer la naissance de l’Univers sans “apport” d’énergie extérieur. MAIS… l’histoire ne s’arrête pas là…

Dans la relativité générale d’Einstein, la définition de l’énergie totale d’un univers entier est complexe et parfois ambiguë : selon le cadre mathématique ou le modèle cosmologique utilisé, cette somme peut être mal définie, incalculable ou dépendre de conventions. Décidément, après le principe du « référentiel absolu » et de « l’éther » qu’on a évoqué au dernier live, Einstein semble avoir ajouté de la confusion dans le concept de l’Univers à somme d’énergie nulle, une description élégante de l’Univers, qui n’a pas besoin de briser les lois naturelles pour exister.

Univers à somme d’énergie nulle

Le problème, c’est que ce concept d’Univers à somme d’énergie nulle, ouvre les portes à une autre compréhension de la réalité, une compréhension qui manque cruellement aujourd’hui.

En effet, la conséquence logique de ce concept, c’est le fait qu’il rend l’Univers ÉTERNEL !!! Sans début et donc, sans fin.

Sauf que cela pose un gros problème aux cultes religieux, qui ont besoin de ce moment de création, pour justifier « le créateur » qui sert leur narratif d’aujourd’hui, mais ce narratif était différent dans le passé.

« Au commencement, il n’y avait pas de commencement. L’Univers est éternel. Les anciens le savaient aussi et c’est la raison pour laquelle, Dieu est autrement appelé « L’Éternel » dans les textes anciens… et qu’est ce que l’Univers si ce n’est que le corps physique de Dieu… Il a toujours existé, il existe et il existera toujours…

L’univers est infini, il n’y a pas de « bout de l’univers ». Il ne faut pas confondre avec « bout de l’univers visible… Donc concrètement, l’infinité de l’Univers n’est que la pointe de « l’iceberg » qui est Dieu dans son ensemble. C’est parce que l’humain n’est pas capable de comprendre l’infini ou l’éternité, qu’il a besoin d’un début ou d’un commencement, mais en réalité, un Univers avec un début pose beaucoup de problèmes, notamment, la question de ce qu’il y avait avant… et donc qui a créé le Créateur ?« 

Dans la Bible, on trouve plus de 2000 fois le mot « Éternel », qui désigne Dieu, donc les textes eux-mêmes parlent bien de la nature éternelle de l’existence, mais quand on prend de la hauteur, on réalise qu’un Univers qui a une « date de naissance » est un Univers qui avance dans une seule direction dans le temps, et cela rend l’Univers « mourant », comme le précisent les théories qui se concentrent sur la fin de l’Univers.

Entropie ET Vie

Le lien entre temps et entropie est l’un des plus profonds de la physique.

Voici l’idée essentielle :

L’entropie donne une direction au temps.

Selon le 2ᵉ principe de la thermodynamique, l’entropie totale d’un système isolé tend à augmenter : les choses passent spontanément d’un état ordonné vers un état plus désordonné (exemple : un verre se brise, mais ne se reconstruit pas tout seul).

Cette évolution irréversible crée ce qu’on appelle :

La flèche du temps

Dans les lois fondamentales de la physique (mécanique, électromagnétisme, relativité), rien n’interdit de remonter le temps : les équations fonctionnent aussi bien dans un sens que dans l’autre. Mais les théories modernes nous disent qu’on ne voit le temps avancer que dans une direction, du passé vers le futur.

Pourquoi ? Parce que selon ces théories, l’entropie augmente, et cette augmentation distingue clairement le passé (ordre plus élevé) du futur (désordre plus élevé).

L’entropie manque d’équilibre

D’accord, mais si c’est la transformation d’un état ordonné à un état désordonné qui définit le sens du temps, comment pouvons-nous comprendre ou décrire « La Vie » avec l’entropie ? En effet, « La Vie » se comporte comme une force qui prend des particules d’un état chaotique, et les organise dans un état ordonné, dans ce que nous appelons « un corps ».

Donc si l’on se base sur cette idée d’entropie comme « mesure de temps », la force de « La Vie » semble avancer dans le sens contraire « des aiguilles d’une montre ».

Il existe un tel concept scientifique, et il s’appelle « néguentropie ». Le terme a été popularisé par le physicien Erwin Schrödinger dans son ouvrage What is Life? (1944), où il expliquait que les organismes vivants se maintiennent en vie en absorbant de la néguentropie, c’est-à-dire en prélevant du travail organisé ou de l’information utile dans leur environnement.

En thermodynamique stricte, il n’existe pas de grandeur appelée “néguentropie” avec un statut formel identique à l’entropie. C’est plus un « concept d’interprétation » pour la communauté scientifique. Cela dit, ce « concept d’interprétation » est utilisé en biologie, en théorie de l’information, en cybernétique, en physique statistique… Bref, ce n’est pas vraiment un concept d’interprétation (d’où les «  » un peu plus haut), mais bien une loi naturelle que nous utilisons dans le monde réel.

Et le mot choisi… « néguentropie »… Comme si l’entropie était l’aspect positif de la fleche du temps, et la force de « La Vie » était le sens négatif du temps…

Nouveau paradigme « du temps »

Dans tous les cas, nous sommes ici en train de contempler une idée qui apporte un équilibre au concept du temps. En effet, le fait de dire que « La Vie » (néguentropie pour ceux qui preferent) avance dans la direction opposée du temps par rapport à l’entropie. Cela veut dire que nos yeux voient tous les jours des choses qui avancent dans deux directions du temps opposés. Le vivant avance dans une direction, et le reste va dans l’autre… Et l’équilibre est établi !

Mais cela demande un changement radical au niveau de notre perception du temps, car cela veut dire que « le contenant » n’est pas dans « Le Temps », et que son contenu peut avancer dans deux directions differentes, tout en étant capables d’interagir ensemble. Le contenant devient donc LE « référentiel absolu » temporel.

On revient ici sur le principe du référentiel absolu, mais cette fois, on parle de l’aspect temporel. Encore une fois, la relativité d’Einstein a apporté de la confusion inutile dans cet aspect, tout en apportant beaucoup de clarté sur d’autres.

L’Équilibre Naturel

Maintenant qu’on a de l’équilibre dans le temps, allons approfondir cette idée de l’équilibre, car c’est de là que nous sommes partis, 0 = X – X. Pouvons-nous trouver des exemples de cette idée dans les textes anciens ?

Genèse 1

Au commencement, Dieu créa le Ciel et la Terre. La terre était informe et vide; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour.

Dieu dit: Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessus de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessous de l’étendue. Et cela fut ainsi. Dieu appela l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour.

Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit: Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le troisième jour.

Dieu dit: Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre, pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le quatrième jour.

*Dieu dit: Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel. Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit, en disant: Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers; et que les oiseaux multiplient sur la terre. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le cinquième jour.*

*Dieu dit: Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles, et des animaux terrestres selon leur espèce. Et cela fut ainsi. Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon*.

Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme.

(*principe masculin et féminin à appliquer à tout le reste de la création du monde végétal et animal)

Donc on trouve le principe de l’équilibre dans la création selon les textes anciens, mais ces textes apportent un élement indispensable qui ajoute une dimension superieure de ce principe d’équilibre.

Melchisédech, Roi de l’Équilibre

Ancien TestamentGenèse 14:18–20

« Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il bénit Abram… »

Nouveau TestamentHébreux 7:1–2

« En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut… »

Le nom Melchisédek vient de l’hébreu מַלְכִּי-צֶדֶק (malkî-ṣedeq) et signifie littéralement « roi de justice » (du mot melekh « roi » et tsedeq « justice / droiture »).

En hébreu biblique, le mot Salem (souvent écrit Shalem, שָׁלֵם) signifie principalement « paix » ou « paix complète / paix parfaite ».

Les textes anciens nous disent donc que la Justice apporte la Paix. Cela parrait même logique, la justice apporte la Paix, car la justice n’est rien d’autre que le principe de l’équilibre au niveau moral.

Le Principe du sacrifice

Cela veut dire que nous pouvons créer tout, condition que nous soyons prêts à accepter l’opposé également. Pour prendre, il faut donner, et c’est ici qui intervient le principe du sacrifice. Le sacrifice est la force qui s’oppose à nous, quand nous décidons d’avancer vers une direction. Nous devons sacrifier notre énergie pour la transformer à ce que nous voulons.

L’histoire d’Abel et Caïn nous disent que le sacrifice d’un des deux n’était pas suffisante, ce qui veut dire qu’un des deux n’a pas fait les efforts nécessaires pour atteindre son objectif, et donc n’a pas reçu « la bénédiction » de Dieu, ce qui l’a rendu jaloux envers son frère.

Conclusion

Il est difficile de finir sur une seule conclusion, car on a exploré beaucoup de concepts qui méritent beaucoup de temps pour être explorés en profondeur. Dans tous les cas, ces éléments ouvrent de nouveaux terrains à explorer dans notre évolution, dans la quête de la « connaissance de soi », le « soi » réel.

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